Au milieu du siècle, une autre tendance se fit jour: celle de
limiter l'étude de la psychologie aux comportements observables. Selon les tenants de
cette tendance, ces comportements du reste n'étaient que les réponses à des stimuli et
que si l'organisme avait appris à y réagir, il pouvait par conséquent apprendre à ne
plus y réagir. En effet, selon les behavioristes, tous nos comportements seraient le
résultat d'apprentissages faits à un moment ou à un autre de notre vie. Des
observations, des renforcements ou des punitions seraient à l'origine de ces
apprentissages. Par exemple, une personne serait gênée parce qu'elle a appris à être
gênée, parce qu'à un certain moment de sa vie, cet attitude a été récompensée ou
l'attitude contraire à été punie.
Ce courant de pensée
permit de dégager de nombreuses règles concernant l'apprentissage, règles qui sont
encore d'actualité de nos jours.
On a cependant reproché
aux behavioristes de considérer l'être humain un peu comme un rat qu'on peut
littéralement dresser. Il est vrai que pour les behavioristes, les buts et les
aspirations de l'humain, l'intérieur de l'homme se ramène à une suite de
conditionnements et d'apprentissages. Il faut cependant dire que dans certains cas, les
thérapies behaviorales donnent d'excellents résultats et prennent toujours moins
de temps que les thérapies psychanalytiques.